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Rencontre de Gabrielius Landsbergis avec son homologue français : l’Occident doit se débarrasser de la peur qui est le principal obstacle pour aider l’Ukraine à obtenir la victoire

Rencontre de Gabrielius Landsbergis avec son homologue français : l’Occident doit se débarrasser...

En marge de la réunion ministérielle de la Plateforme de partenariat avec la Moldavie, le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis a rencontré son homologue français Stéphane Séjourné.

« Le soutien militaire actuel des pays occidentaux n’est pas suffisant pour assurer la victoire de l’Ukraine, nous devons tenir nos promesses et nous devons le faire immédiatement, pas dans un mois ou plus. Afin d’empêcher la victoire de la Russie et d’ouvrir enfin la voie à la victoire de l’Ukraine, nous devons cesser de nous fixer des lignes rouges et nous ne devons exclure aucun moyen d’apporter un soutien à l’Ukraine », a déclaré G. Landsbergis lors de la réunion.

Gabrielius Landsbergis a souligné qu’il est nécessaire de faire en sorte de supprimer les restrictions sur l’utilisation des armes occidentales et de garantir une livraison plus rapide de l’aide militaire à l’Ukraine.

« Les objectifs de cette guerre prédatrice de la Russie sont absolument clairs, mais il n’y a toujours pas de consensus clair en Occident sur le fait que la victoire de l’Ukraine et la défaite de la Russie sont notre objectif stratégique. Alors que l’Ukraine se bat héroïquement, la clé de sa victoire est toujours entre nos mains, en fournissant les armes nécessaires en temps voulu et en quantités adéquates, en levant les restrictions sur leur utilisation sur le territoire russe et en respectant le droit international », a dit G. Landsbergis.

« Seule la force peut contraindre la Russie à reculer. Une stratégie pour la victoire de l’Ukraine est nécessaire. Le seul moyen d’assurer une paix durable dans la région est d’offrir à l’Ukraine les véritables garanties de l’article 5 », a souligné le chef de la diplomatie lituanienne.

La réunion ministérielle a également abordé les initiatives pour limiter les activités nocives de la Russie dans les pays occidentaux, la nécessité de renforcer la sécurité de l’UE, la défense et la dissuasion de l’OTAN, ainsi que la garantie de la défense aérienne dans la région.