Le ministre lituanien Gabrielius Landsbergis : la période de Noël devrait inciter à un regain de soutien à l’Ukraine, et non à la lassitude
« La guerre de la Russie contre l’Ukraine reste la question la plus importante, même s’il semble parfois que les décisions concernant le soutien à l’Ukraine sont actuellement bloquées dans un bourbier. La position de la Lituanie reste inchangée : un soutien accru à l’Ukraine sur le plan militaire, financier et humanitaire relève de la responsabilité de toute l’Union européenne », a dit le ministre G. Landsbergis lors de la discussion des ministres de l’UE sur la guerre de la Russie contre l’Ukraine.
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont également discuté de la poursuite du soutien macro-financier et militaire de l’UE à l’Ukraine, ainsi que de la responsabilité de la Russie pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis, y compris le crime d’agression.
« La Cour pénale internationale fait un travail énorme pour rassembler les preuves des crimes de guerre russes contre l’Ukraine, mais nous devons être clairs sur le fait que seul un Tribunal spécial peut combler les lacunes du droit international pour poursuivre les dirigeants russes qui ont pris la décision d’agresser l’Ukraine », a dit le ministre.
Les ministres ont aussi abordé la situation intérieure en Iran, les manifestations pacifiques en cours et leur répression brutale, ainsi que le soutien militaire de l’Iran à la guerre de la Russie contre l’Ukraine et les actions de l’UE, notamment les sanctions supplémentaires contre l’Iran.
« Les prétendus gestes de bonne volonté ne sont qu’un écran de fumée, et nous devons soulever la question de la responsabilité de l’Iran tant dans la répression des manifestations pacifiques que dans son implication dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine », a déclaré le ministre, en approuvant le soutien de la Lituanie aux conclusions du Conseil des affaires étrangères sur l’Iran.
Les ministres ont également discuté de questions de politique étrangère d’actualité comme la situation en Moldavie, au Kosovo, en Tunisie et au Yémen.
Lors de la réunion avec les pays du Partenariat oriental, le chef de la diplomatie lituanienne a noté que l’avenir de la région du Partenariat oriental et de l’ensemble du continent européen dépend de la victoire de l’Ukraine. Tout ce que nous donnons actuellement à l’Ukraine renforce notre propre sécurité.
« Actuellement, les différents pays du Partenariat oriental évoluent à des rythmes différents vers une coopération plus étroite avec ‘UE, mais il s’agit d’une forme unique de coopération qui rapproche ces pays de l’Union européenne et les uns des autres. Le Partenariat oriental n’est pas seulement une plateforme de coopération, c’est aussi un catalyseur de progrès », a déclaré G. Landsbergis concernant la perspective européenne.