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Le 14 avril, le ministre lituanien des Affaires étrangères Kęstutis Budrys a participé à une réunion du Conseil des affaires étrangères (CAE) de l'UE à Luxembourg. Au cours de la discussion axée sur l'Ukraine, le ministre a souligné que les priorités de l'UE sont aujourd’hui très claires : concentrer les efforts diplomatiques au soutien de l’Ukraine et continuer à accroître la pression sur la Russie.

 Le 14 avril, le ministre lituanien des Affaires étrangères Kęstutis Budrys a participé à une réunion du Conseil des affaires étrangères (CAE) de l'UE à Luxembourg. Au cours de la discussion axée sur l'Ukraine, le ministre a souligné que les priorités de l'UE sont aujourd’hui très claires : concentrer les efforts diplomatiques au soutien de l’Ukraine et continuer à accroître la pression sur la Russie.

Andriy Sybiha, ministre ukrainien des Affaires étrangères, s'est joint à la discussion à Luxembourg en visio-conférence.

« Avec des attaques de missiles comme celles d'hier, la Russie montre qu'elle n'est pas disposée à faire la paix. L'Europe a le devoir de montrer très clairement par ses actions diplomatiques, son soutien militaire, etc., à l'Ukraine, ses sanctions et un accroissement de sa pression sur l'agresseur que nous sommes du côté de l'Ukraine attaquée », a déclaré le chef de la diplomatie lituanienne.

Selon K. Budrys, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, que le ministre a rencontré il y a deux semaines à Kiev, a également appelé la communauté internationale à dénoncer les massacres de civils perpétrés par la Russie, qui prouvent que celle-ci veut la guerre.

Le ministre a souligné la nécessité d'inclure dans le 17^e paquet de sanctions les sanctions qui n'ont pas été incluses dans le 16^e paquet, telles que les sanctions contre le secteur du GNL, Rosatom, la marine fantôme, les secteurs informatique et bancaire, ainsi que l'extension des sanctions individuelles.

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont discuté du renforcement de l'aide militaire en réponse aux besoins les plus importants de l'Ukraine en matière de défense, tels que le développement des capacités de défense aérienne, les missiles à longue portée, les munitions et les drones, ainsi que le soutien au développement de l'industrie de défense ukrainienne.

Concernant les garanties de sécurité, la ministre a souligné que la Lituanie soutient le redéploiement de la mission de formation de l'UE (EUMAM) en Ukraine et qu'elle se joindra à la « coalition des volontaires ».

« La Lituanie participera aux deux formats et encouragera d'autres pays à le faire. Pour l'UE, ce n'est pas seulement important d'un point de vue symbolique, mais aussi d'un point de vue pratique, en termes de renforcement de la sécurité européenne. Nous devons veiller à ce que l'armée ukrainienne reste forte après l'accord de paix », a déclaré K. Budrys.

Le ministre a également souligné que l'avenir de l'Ukraine se trouve en Europe et qu'il est donc nécessaire d'accélérer le processus d'adhésion à l'UE en fixant clairement la date limite d'adhésion de l'Ukraine au 1^er janvier 2030.

Les ministres des Affaires étrangères ont également discuté de la situation au Moyen-Orient, de la coopération entre l'UE et l'Union africaine, du dialogue européen avec les pays des Balkans occidentaux, des relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et de la situation en Géorgie.

À la demande de la Présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, K. Budrys s'est exprimé au nom des trois pays baltes sur la poursuite de la répression, la démocratie et les libertés civiles dans le pays. Le ministre a appelé à accroître la pression accrue et à sanctionner les responsables des violences commises à l'encontre des manifestants pacifiques.