Kęstutis Budrys lors de sa rencontre avec le Président letton : les attaques contre les infrastructures critiques en mer Baltique appellent une réponse forte et déterminée
Le 9 janvier, le ministre lituanien des Affaires étrangères Kęstutis Budrys est en visite de travail en Lettonie. Jeudi matin, le chef de la diplomatique lituanienne a rencontré le Président letton Edgars Rinkēvičs. Le ministre et le Président letton ont discuté de la situation sécuritaire dans la région et en mer Baltique, de la résilience énergétique, du renforcement des capacités de défense et du soutien à l’Ukraine.
Kęstutis Budrys a souligné que la situation en mer Baltique exigeait des mesures immédiates et proactives pour assurer la sécurité des infrastructures critiques, telles que l’extension des patrouilles de l’OTAN, des sanctions contre la flotte fantôme de la Russie et une révision des règles du transport maritime.
« Les attaques contre les infrastructures critiques en mer Baltique appellent une réponse forte et déterminée. Il est important d’agir ensemble et de mobiliser tous les moyens disponibles pour empêcher des régimes hostiles de mener des activités malveillantes dans nos eaux », a affirmé K. Budrys.
Le chef de la diplomatie lituanienne a également discuté avec E. Rinkēvičs du soutien à l’Ukraine. K. Budrys a souligné qu’il est important de continuer à soutenir l’Ukraine militairement, financièrement et politiquement, et de mobiliser les alliés à cette fin. La Lituanie et la Lettonie se sont engagées à consacrer 0,25 % de leur PIB à l’aide militaire à l’Ukraine.
« Il est important de continuer à maintenir l’Ukraine au centre de l’attention internationale. La victoire de l’Ukraine - une paix durable à long terme - est la garantie d’un avenir sûr pour toute l’Europe », a dit le ministre.
Lors de la rencontre, le ministre lituanien des Affaires étrangères et le Président letton ont discuté de la nécessité pour les alliés de l’OTAN d’augmenter les dépenses de défense. K. Budrys a souligné que la Lituanie consacre actuellement plus de 3 % de son PIB à la défense et qu’elle augmentera ses dépenses dès cette année.