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Déclaration du MAE lituanien sur la Crimée

La République de Lituanie soutient fermement la souveraineté, l’indépendance et l’unité territoriale de l’Ukraine. L’agression militaire de la Fédération de Russie, engagée il y a un an contre la République autonome de Crimée et poursuivie en Ukraine de l’Est viole gravement les principes du droit international, notamment la Charte de l’ONU, les dispositions de l’Acte final d’Helsinki, le mémorandum de Budapest de 1994 et d’autres accords internationaux ainsi que les accords bilatéraux entre la Russie et l’Ukraine. Ces agissements militaires délibérés non seulement piétinent les accords bilatéraux et multilatéraux sur la souveraineté et l’unité territoriale ukrainienne mais également menacent la sécurité et la stabilité de toute l’Europe.

La communauté internationale ne reconnaît pas l’annexion de la Crimée et condamne les agissements illégaux de la Russie en Ukraine.  La résolution 68/262, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 27 mars 2014, entérine la souveraineté et l’unité territoriale de l’Ukraine, condamne les agissements de la Russie en tant que des manquements au droit international et des violations de la souveraineté ukrainienne, confirme l’engagement des Nations unies de reconnaître la Crimée comme faisant partie intégrante du territoire ukrainien et met l’accent sur la non-reconnaissance des résultats du pseudo-référendum de la Crimée.

La Lituanie condamne l’annexion illégale d’une partie du territoire de l’Ukraine souveraine et de son rattachement à la Fédération de Russie. Nous clamons haut et fort que la Crimée est l’Ukraine.

La Lituanie, qui des a liens historiques étroits avec la communauté tatare et qui est attachée à ses droits et libertés, condamne fermement les violations systématiques des droits de l'homme, notamment en ce qui concerne les Tatars de Crimée, en Crimée, République autonome ukrainienne. En outre, nous exprimons notre préoccupation face à l'augmentation des restrictions imposées aux médias en Crimée. Nous demandons à ce que la Mission d'observation du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU puisse évaluer objectivement les violations des droits de l'homme commises par les autorités d'occupation. Une fois de plus, nous demandons à la Fédération de Russie de mettre un terme à l'annexion illégale de la République autonome de Crimée, de retirer ses forces armées du territoire ukrainien, d’observer le droit international et de respecter des droits de l'homme.